Que s’est-il passé pour le DPE depuis le 1er juillet 2021 ?
Chaque vente ou location immobilière doit être précédée par la réalisation anticipée d’un diagnostic de performance énergétique (DPE), une expertise qui consiste à analyser un bien pour savoir s’il consomme de l’énergie de manière raisonnable ou démesurée et s’il émet peu ou trop de gaz à effet de serre.
En effet, ces informations doivent figurer sur le dossier de diagnostic technique de la vente ou de la location et qui plus est, dans l’annonce immobilière dès sa parution.
Afin de fiabiliser les conclusions du DPE, la réglementation relative au diagnostic énergie s’est dotée de nouveaux textes applicables depuis le 1er juillet 2021 et aussi, depuis le 8 octobre 2021.
Grâce à cette fiabilité renforcée, le DPE a aussi acquis le statut de diagnostic immobilier opposable.
Un DPE méconnaissable depuis le 1er juillet 2021 ?
Le DPE a subi une transformation profonde depuis sa réforme puisqu’il n’autorise plus la méthode de calcul sur factures mais uniquement la méthode 3CL dans une version plus riche et réactualisée.
Le DPE réformé se base aussi sur davantage de caractéristiques pour définir les données d’entrée comme deux postes de consommation supplémentaires (éclairage et auxiliaires dont la ventilation).
En plus, il exige de justifier toutes les données, il étend la surface du bien prise en compte (ajout des vérandas), il aborde le confort d’été, etc.
Autre point notable : pour définir la note de performance énergétique, il ne se réfère plus seulement à l’énergie consommée mais aussi aux émissions de CO2, ce qui aboutit à un résultat DPE à deux seuils qui fait primer la plus mauvaise des notes « énergie » et « climat ».